Pauvre "importateur" d'Halloween en France

Marc explains the news from France.

Read the article from Le Parisien below.

(And more about Halloween in France HERE)

So there's this guy who "discovered" Halloween in the the early 1990s, and had the great idea of registering "Halloween" as a trademark in France (this would be illegal now, I think, under UE intellectual property law).

And for a while, thanks to heavy promotion, Halloween, previously mostly a holiday for the Anglo-Americans in France, (sort of) took off. Trick or treating was attempted, but it's hard to get enthusiastic about begging for candy when most people aren't prepared to give you any. And is there really a demand for jack-o'lantern cakes from the bakery? The Catholic church got into the act, condemning this foreign devil's holiday, when we all know that Halloween is just the prelude to All Saints Day, a public holiday in France, and the trigger for a 10-day school vacation that allows children and teachers to make it to Christmas intact.

According to the "importer" of Halloween, it was the Iraq war that killed off any hopes for Halloween in France. The US Congress decided they weren't going to eat any French fries, and the French nation decided they could live without an American holiday. The fact that it was a totally artificial marketing ploy, of course had nothing to do with this reaction.

The guy's hoping that a post-recession Obama regime will lead to a rebirth of Halloween in France.

Good luck... but don't you dare ring my doorbell, kids!

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M. Halloween a laissé tomber les citrouilles

RAPPEL DES FAITS. Il a importé dans notre pays la fête anglo-saxonne des sorcières et des citrouilles chaque 31 octobre. En 1995, Philippe Cahen dépose la marque Halloween en France de retour d’un voyage à New York, et la décline en guirlandes et bonbons. Aujourd’hui, le phénomène est moribond dans l’Hexagone.

Quatre ans déjà que les citrouilles ne lui rapportent plus d’oseille. En 2005, il a fermé son entreprise de conseil et d’exploitation de brevets industriels, propriétaire de la marque Halloween.

« Le brevet n’a pas survécu à l’abandon de la société. Personne ne l’a racheté. Depuis, je ne tire plus aucun revenu de cette fête. Il ne me reste plus que le grand plaisir égoïste d’avoir senti venir les choses. Grâce à Halloween, j’ai eu mon quart d’heure de célébrité, comme dirait Andy Warhol », résume-t-il.

Ce Géo Trouvetou jure que les royalties Halloween ne l’ont pas enrichi. « J’ai investi, sans grand succès, les bénéfices dans d’autres brevets, notamment de jouets, et en particulier une boîte mystérieuse », confie-t-il.

Aujourd’hui, l’expert âgé de 59 ans, qui signe encore parfois ses courriels d’un nostalgique « Cordialloween », est un « prospectiviste indépendant ». « Je fais de la prospective à l’horizon 2020-2030 pour le compte de grandes entreprises », explique-t-il. Il s’intéresse par exemple à la voiture d’après-demain.

En ce moment, il se pose une question qui fait trembler les vendeurs de masques de Dracula : « Halloween va-t-il ressusciter ? » « Ce qui a tué cette fête en France, c’est le développement du sentiment antiaméricain, anti-Bush au moment de la guerre en Irak, en 2003. Avec Obama, ça change. En outre, après la sortie de crise, les Français vont avoir envie de refaire la fête. Dans deux ans, ça pourrait repartir », espère-t-il…