Thursday, November 26, 2009

Sarkozy pouts because cool-kid Obama doesn't want to play with him

In the story below, we see that the Petit Nicolas has issues because Obama refused to give him his personal cell phone number or something. There'll be no bromance between Barack and Nico. What kills me in this story is this quote: "Obama est au pouvoir depuis un an et il a déjà perdu trois élections partielles. : « Obama est au pouvoir depuis un an et il a déjà perdu trois élections partielles. Moi, j’ai gagné deux législatives et les européennes. Qu’est-ce qu’on aurait dit si j’avais perdu ?" (Obama has been in power for a year, and he's already lost three by-elections. I've won two legislative elections and the European elections. What would people have said if I lost them?)

And this: "Le niveau de pression dans une société est le même, que vous fassiez une réforme ou dix. Mais, si vous n’en faites qu’une, la pression se met sur cette réforme. C’est ce qui se passe avec Obama et la réforme de la santé." (The level of pressure in a society is the same, whether you carry out one reform or ten. But if you only do one, all the pressure is on that reform. That's what's happening with Obama and health reform.)

Story in Le Parisien :
DIPLOMATIE
Sarkozy déçu par son «copain» Obama
Le chef de l’Etat français espérait entretenir un dialogue privilégié avec son homologue américain. Mais leur relation est marquée par une réelle froideur.

Nicolas Sarkozy aurait tant voulu construire une relation privilégiée avec Barack Obama. Pouvoir lui téléphoner quand il le souhaite, le rencontrer régulièrement en tête à tête lors des sommets internationaux, échanger idées et stratégies. « Quand Obama sera en fonction, je le vois plutôt comme une aide que comme un problème.

Vous avez vu le monde, il est vaste, on peut être deux, trois ou quatre », disait-t-il à son propos, début 2009. Mais, depuis l’installation du président américain à la Maison-Blanche, le locataire de l’Elysée a dû se faire une raison : il est traité comme un leader parmi d’autres, ni plus ni moins. « Au début, cela l’a affecté, reconnaît un proche. Maintenant, il en a pris son parti, mais une forme d’irritation persiste encore. »

Le chef de l’Etat trouve que l’opinion internationale est bien trop clémente envers Obama qui, pour l’instant, n’a pas montré grand-chose. En privé, Sarkozy ne loupe pas une occasion d’égratigner le président américain, celui qu’il appelait son « copain » pendant la campagne présidentielle. Au début du mois, devant quelques journalistes, il se lâche : « Obama est au pouvoir depuis un an et il a déjà perdu trois élections partielles. Moi, j’ai gagné deux législatives et les européennes. Qu’est-ce qu’on aurait dit si j’avais perdu ? » Et d’ajouter à propos de la façon de gouverner de son homologue : « Le niveau de pression dans une société est le même, que vous fassiez une réforme ou dix. Mais, si vous n’en faites qu’une, la pression se met sur cette réforme. C’est ce qui se passe avec Obama et la réforme de la santé. »

Le président américain «est froid avec tout le monde, c’est dans sa nature »

Sur le plan international, les critiques de l’Elysée sont féroces. « Lui accorder le prix Nobel de la paix était une erreur, assène un conseiller. Sa politique de la main tendue vis-à-vis des pays jusqu’ici tenus à l’écart ne lui a valu que des claques en retour. La Corée du Nord, l’Iran : il n’a que des échecs. »
A quelques jours de l’ouverture du sommet de Copenhague (du 7 au 18 décembre), Paris trouve Washington bien trop timide au sujet de la lutte contre le réchauffement climatique. Hier pourtant, la Maison-Blanche a annoncé qu’Obama se rendrait le 9 décembre à Copenhague « afin de donner un élan aux négociations ». Nicolas Sarkozy, qui se rend aujourd’hui à Manaus (Brésil) et demain à Trinité-et-Tobago, dans les Caraïbes, veut convaincre les pays amazoniens et ceux du Commonwealth de faire pression sur les Etats-Unis. Avec comme objectif final une « réduction mondiale d’au moins 50 % d’ici à 2050 par rapport à 1990 » des émissions de gaz à effet de serre. Pas gagné.

Néanmoins, même si les frictions se multiplient, la guerre est loin d’être déclarée entre les deux pays. « Sur de nombreux dossiers antiterrorisme, traque policière, renseignement, retour des investisseurs en Irak , le couple Sarkozy-Obama fonctionne parfaitement, observe Nicole Bacharan, politologue, spécialiste de la relation franco-américaine. Pour Obama, Sarkozy reste un allié indispensable. Il est froid avec lui, mais il est froid avec tout le monde, c’est dans sa nature. »

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